Bonjour,
Le thème a peut-être déjà été abordé et illustré sur ces pages, mais je n'ai pas retrouvé.
Je viens de publier un article dans le cadre du Groupe "Fessée" et je voudrais témoigner ici d'un ressenti, que connaissent et partagent beaucoup de soumis et soumises.
Il s'agit de ce que l'on ressent lors d'une punition assez sévère et consentie.
La condition est que le(la) soumis(e) puisse s'abandonner et s'en remettre entre les mains du dominateur(trice), en sachant que celui (celle) qui punit sera attentif, fera parfois un break et même stoppera la punition s'il le fallait. La différence est ici entre la domination, y/c sévère, et la brutalité.
Pour le soumis, la condition est aussi qu'il accepte la punition annoncée, à la fois crainte et espérée, incluant la douleur, qui peut être vive.
La scène que j'illustre par une photo est la suivante : un couple (parfois, cest un pb, car l'un sait ce qu'il veut, quand l'autre est là pour lui faire plaisir) me reçoit de temps à autre (pas assez souvent et trop irrégulièrement à mon goût).
Il est entendu que je viens pour être puni, avec détermination.
La scène débute par une fessée Otk, infligée crescendo à la main, ponctuée par le déshabillage progressif.
Apres chaque vêtement ôté, je dois chaque fois basculer à nouveau en travers des genoux du Maitre ou de la Maitresse et remercier avec sincérité et déférence.
La fessée est appuyée et dure environ 1/4 d'heure.
Puis, j'ai qq minutes de repos, nu, à genoux au centre de la pièce.
Ensuite, vient le temps de la sévérité (je le sais et je tremble) : je m'allonge sur un banc en bois, offrant mon dos, mes fesses et mes cuisses à ce qui va suivre.
Ce couple ( lui surtout) se sert volontiers d'une ceinture en cuir, assez large et très souple. L'instrument est bien maîtrisé: le rythme s'accélère le sifflement et le son de la ceinture qui s'abat sur la peau deviennent affolants, je pousse des cris et tout mon corps sursaute et se tortille sur le banc.
A un moment, sans doute lorsque le rythme, l'impact et la brûlure sont bien forts, je me surprends à crier : Oui, Ouîiiiii, encore !
Ce cri est "venu tout seul".
En vérité, je vis une sorte de transe, qui est certainement fugitive.
Sans doute, est ce une manifestation masochiste, une sorte de jouissance cérébrale et très physique, que je ne ressens qu'à ce moment là.
La personne qui me punit ressent ce que je vis, un paroxysme, et a la sagesse de terminer assez vite la punition en question.
Ceci dit, le même jour, en fin d'après-midi midi, j'ai encore reçu une volée de coups de canne ; là aussi, le sifflement est affolant et la douleur est vive.
Ceci explique la couleur rouge assez foncée de mon postérieur, que j'affiche avec cet article pour "donner de ma personne" et montrer que la scène était bien réelle.
Elle m'a suffisamment marquée, dans tous les sens du terme, pour avoir envie de la raconter ici.
Pour ne rien vous cacher, j'ai envie de la revivre (mais pas trop souvent s'il vous plaît !).
SouMichel
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